(cueillir les pommes)
j’aime cette lumière d’automnetu sais celle qui commence à raser le taluscelle où l’on se trouve à songerdepuis le
voix, écriture, scène
j’aime cette lumière d’automnetu sais celle qui commence à raser le taluscelle où l’on se trouve à songerdepuis le
Cher Fred (longtemps que je ne t’ai pas écrit), dans cette vitrine de café où je me suis assisbanquette casse-dos
Le soleil est né depuis quelques heures. Je suis dehors. Oiseaux, grillons. Petite brise. Ombre déjà rafraîchissante sous le frêne
quand un pas a suivi un pas et qu’alors tu te tournes vers le parcours, étonné, inquiet, au mystère embarqué
tout ça pour te dire parfois le silence te dire l’absence au jour et la présence radieuse le décor et
très cherte souviens-tu de ces heures, ces heures de lézard au soleil, ces nappes de sensualité qui te baignaient les